samedi 21 février 2009

De la paléontologie appliquée au féminisme

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Je compte publier un livre. Ça s'appellerait modestement "Femmes, on vous ment ! Des dégâts du féminisme sur la condition de vie des ménagères". En voici l'introduction :

"De tous temps, l'homme a cherché son futur dans ses origines. Car l'histoire est ainsi faite : le début c'était avant et le futur c'est pas tout de suite, mais la perte de sens est bien là et la fin du monde approche. Que faire ?

Tandis que les premiers hommes ne connurent pas la joie de se dire que tout fout le camp, nous, les modernes, détenons la possibilité de puiser dans leur mode de vie ancestral la voie royale de l'accord retrouvé avec nous-mêmes. C'est une chance.
Une responsabilité écrasante fut donc donnée aux hommes des cavernes : adopter une conduite exemplaire pour leurs descendants en quête de repères. Mais chacun sa merde. Nous on a tout perdu et maintenant les archéologues, ça coûte cher.

Aujourd'hui, si l'on dresse le bilan de l'activité humaine depuis le début, force est de constater qu'il est urgent de revenir à l'essentiel. Posez la question autour de vous : le monde est-il beau ? Êtes-vous heureux ? Vous verrez.

Avant, les hommes vivaient heureux. Et pour cause ! On apprenait aux gosses uniquement des trucs utiles, comme tailler une pierre. On ne connaissait pas la délinquance.
Les femmes briquaient la caverne pendant que les hommes couraient le mammouth. Depuis que Simone de Beauvoir et les suffragettes ont mis à mal cet ordre naturel sous prétexte de libération de la femme, des milliers de femmes font les deux en même temps pour nourrir leur mari, forcément au chômage du coup. C'est n'importe quoi. Et nous nous enfonçons chaque jour un peu plus !"

Ça vous plaît ?

Non, je ne suis pas en train de me laisser convaincre par les pro-antiféministes. J'essaie d'imiter leur prose puisqu'apparemment ils font recette.

En pianotant sur Facebook, j'ai découvert l'existence d'un livre dont je n'ai pas envie de faire la pub. J'ai passé pas mal de temps à commenter les belles phrases de l'auteure qui n'a jamais souhaité débattre avec moi vu que c'était pas du jeu car je citais ses communiqués de presse et que ça n'a rien à voir avec son livre. Bin voyons. C'est pourtant la même personne qui les écrit, mais soit. La dame tape allègrement sur le féminisme et par là expose aux yeux de tous sa méconnaissance flagrante du sujet. J'ai jugé utile de lui envoyer la définition du Petit Robert mais elle l'a mal pris. J'ai souhaité commenter son titre et quelques unes de ses phrases., que vous trouverez ci-dessous entre guillemets. Extrait de notre conversation :

moi - Votre sous titre m'empêche un peu de lire le reste : "pour en finir avec le féminisme", je trouve cela un brin facile et démago (envers les réacs qui s'empresseront d'applaudir).
Je réprouve les simplifications auxquelles vous n'échappez pas :
- "La grande majorité des femmes continuent de penser avec leur utérus, elles fantasment plus volontiers sur une couche-culotte pleine de merde que sur un gode-ceinture."
Vous opposez le goût pour un sex-toy avec le désir de maternité, comme si d'une part, cela était incompatible (je peux avoir envie des deux il me semble, ou d'aucun, aucune corrélation possible), et d'autre part comme si le féminisme avait à voir avec l'industrie du sexe qui, comme toute industrie, cherche à créer le besoin. (...) on ne peut accuser un mouvement social de ce genre de conséquences.

"les éprouvettes ont finalement libéré les corps bien plus efficacement que les suffragettes"
Aucun rapport. Juste une belle formule. Au niveau des droits des femmes, du droit de vote, hé oui, rien que ça, on peut remercier les féministes plutôt que les éprouvettes. Les deux ne s'opposant toujours pas d'ailleurs...
A toute fin utile, la définition du féminisme par le petit Robert :
"Attitude de ceux qui souhaitent que les droits des femmes soient les mêmes que ceux des hommes".
On parle de droits, c'est tout, pas de quoi avoir peur ni pour les hommes ni pour les femmes...

l'auteure - je vous parle de mon livre, et vous me répondez communiqué de presse - vous savez à quoi ça sert un communiqué de presse ou pas ?

Ensuite je lui dirai que je parle également du titre de son livre, elle qualifiera mes propos (ceux que vous venez de lire) de "cons et abjects". Je lui dirai que ce n'est pas sympa, elle me répondra qu'elle avait mis un smiley. Je vous fais grâce de ce beau moment.

Dites, c'est moi qui suis débile ou bien ?

Je trouve que taper sur le féminisme, c'est un peu comme accuser les 35 heures de tous les maux : une posture à la mode et qui ne mange pas de pain. Après, elle me certifie que ni son titre, ni ses déclarations en communiqué de presse ne correspondent au contenu de son livre. On l'aura compris, il faut l'acheter... Je veux bien le lire, mais j'ai du mal à tenir dans mes mains un ouvrage qui titre "pour en finir avec le féminisme". Je sais, c'est bête.

22 commentaires:

  1. mais qu'est ce que c'est que tes fréquentations sur fessebouc ?! tu passes ton temps à ça plutôt que me gratter le dos dans le jeu des petites bêtes ?! :)

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  2. Je te savonne le dos tous les jours, msieur l'écureuil :)

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  3. Bravo pour ton nouveau blog ! Si je ne m'abuse, ce livre, et cette femme, disent que l'égalité homme-femme ne sera totalement envisageable qu'à partir du moment où la femme aura délégué sa "supériorité biologique" à enfanter, indépassable et inadmissible, (celle qui a justifié que durant des millénaires elle a été dominée) à une machine à procréer. Le raisonnement, bien que choquant, se tient... Il permet, même si tel n'est pas le propos de l'auteure, de redire combien la femme a été et est dominée... de par le monde, à cause de cette spécificité (supériorité) biologique à donner la vie. Les mères porteuses en sont un avant goût, les Madame Dati aussi (l'enfantement pour elles n'étant plus qu'une formalité), les congés parentaux remis en cause nous signalent la direction que l'on voudrait nous faire suivre.

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  4. Nom de Zeus ! J'ai beau savoir que ça existe les femelles qui critiquent des acquis évidents et le boulot des "anciennes", ça me fiche en colère à chaque fois. Et n'oublions pas que le patriarcat a été assis par les religions monothéistes. Relisez les essais des anthropologues et des historiens, on n'a pas toujours été emmerdées à ce point :o)
    J'espère que l'auteure dont tu parles ne vote pas et dépend de son mari pour bouffer. Et surtout, qu'elle n'écrit pas d'essais puisqu'elle n'a pas de cerveau. On a déjà un utérus on va pas demander la lune non plus !

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  5. En fait, cette dame est dans l'esprit du temps: remise en question des acquis, des valeurs. Ainsi que certainement le choix délibéré d'une pose iconoclaste, propice au bruit médiatique vendeur… Excellent billet, Marie-Georges!

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  6. Je trouve que tu as raisons, mais que tu tappes pas tout à fait là où il faut...
    Je n'ai pas de proposition géniale sous la main, mais je peux me permettre de parler réthorique ?

    - sur les sextoys et les couches : là où tu as raison, c'est que ça ne s'oppose pas. Mais le recours à l'idée de consommation ne mène pas à réfuter cette fausse opposition... Tu donnes un contexte idéologique (alter/anti/) où elle ne fonctionne pas, mais ça ne touche pas nécessairement son argument.

    - sur les suffragettes et les éprouvettes. Là encore, tu as raison, l'opposition est artificielle. Mais la formule soulève une question, le sens de l'égalité homme-femme, le rapport au corps et à la sexualité. Là dessus, tu bottes autant en touche qu'elle...

    J'avoue être "insatisfait" dans mon rapport au féminisme, c'est pour ça que je n'ai pas de bons arguments à mettre dans le pot.
    Je suis pour l'égalité homme-femme. Mais comment passer à un post féminisme ausi percutant que ses aînés, ça me semble toujours pas clair...

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  7. Lucia Mel,
    Grand merci à toi de m'éclairer sur le contenu du bouquin car en fait tu vois bien que sur le fond, je ne peux trop rien dire, il faudrait que je le lise avant ! Dit comme tu le dis, ça paraît déjà plus intéressant.
    Ma critique porte sur la manière de faire des "formules choc" (pour vendre sans doute) qui a mon sens font du tort au terme "féminisme". Le titre, par exemple, me choque. J'aurais bien aimé qu'elle m'explique comme tu viens de le faire... Je vais ptet le lire du coup tiens !
    Loïs,
    Hihihi ! Bon, après le commentaire de Lucia Mel je me calme un peu et j'espère qu'on se trompe... Mais c'est l'effet que ça m'a fait. Surtout les phrases qui commencent ^par "depuis 300 millions d'années..." ça m'a toujours paru suspect !
    Melle Ciguë,
    Merci ! J'aspire à la zen attitude mais comme tu vois y'a du boulot :D
    Le Coucou,
    Merci ! C'est exactement ce que je voulais faire ressortir. Même si c'est juste parce que c'est vendeur et que son propos est plus profond, je trouve ça un peu triste.
    Siestacorda,
    Tout à fait d'accord. Je visais plutôt la formule qui se veut choc, la jolie phrase qui n'a pas vraiment de sens... Suffragettes/éprouvettes, ça rime, soit. Mais on pourrait évoquer cette question du corps sans connoter négativement les premières, non ? Même pour un bon mot, je trouve qu'elles ne méritent pas ça :)

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  8. Sujet trop dur à commenter : je passe mon tour.

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  9. Marie Georges,

    moi non plus je ne l'ai pas lu son livre... mais, comme j'aime à le dire, "nous" Français sommes doués pour débattre de tout, et même de ce que nous n'avons ni lu, ni vu... Voici, en tout cas, un lien vers quelqu'un (un homme) qui l'a lu, lui, le bouquin, c'est à partir de son compte rendu que je me suis forgée une opinion. Comme tu le signales, oui, finalement, ça donne envie de le lire... et puis, arrêtons de nous taper dessus entre femmes... écoutons aussi les voix "dérangeantes", fussent-elles féminines...

    http://ladiesroom.fr/2009/01/31/ex-utero-pour-en-finir-avec-le-feminisme/

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  10. Tout dépend de ce que l'on entend par dérangeant. La fausse impertinence m'énerve...
    Cessons aussi de présenter les acquis et mouvements sociaux comme des boîtes de Pandore ! Comme dit le Coucou, c'est dans l'air du temps...
    Et je n'ai pas de scrupule à "taper" sur une femme puisqu'il s'agit moins de taper sur elle que sur le titre un poil facile/racoleur de son livre :)
    Encore une fois, j'aurais aimé qu'elle m'explique, comme tu l'as fait.

    A ceux qui cherchent des débats de fond ici : je crains que vous ne tombiez plus souvent sur des coups de gueules à l'emporte-pièce ! J'ai une sale tendance à me défouler par le blog...

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  11. J'avais vaguement entendu parler du titre - qui manque un tantinet de poésie mais bon - mais comme toi, rien que le sous titre me fait monter la tension.
    Donc j'ai Googlé, et j'ai trouvé des trucs de ce style sur le site de Ladies Room qui parle de ce bouquin :
    dans ce bouquin, il y a : "nos gènes ne sont plus du tout adaptés à notre mode de vie".
    Alors là déjà, je suis morte de rire.
    C'est tellement saugrenu comme phrase !
    Puis Ladies Room, qui a une grande admiration pour ce bouquin, écrit : "pour l’auteur le féminisme d’aujourd’hui n’aide plus les femmes à se donner plus de liberté, mais au contraire entrave leur sexualité en se faisant le relais des vieux modèles de pensée. Les Chiennes de garde, par exemple, propagent l’idéologie de rapports sexuels inséparables de l’affectif."

    On dirait l'argument sussuré par un quiquagénaire partouzard qui essaie de te convaincre de te libérer.

    L'auteur est loin d'être idiote : elle est notamment doctorante en philosophie des sciences.
    De ce coté là au moins, c'est gagné : les femmes savantes ont gagné le droit de dire autant de conneries que les hommes savants.

    C'est pour ça que je pense moi, que si, il faut se taper dessus parfois.

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  12. Je souligne ta belle conclusion : "De ce coté là au moins, c'est gagné : les femmes savantes ont gagné le droit de dire autant de conneries que les hommes savants."
    C'est vrai... Du moins pour ce qui est de dire des conneries sur le féminisme, pour le reste je suis moins sûre de crier victoire (si victoire il y a).

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  13. @Audine : le lien que j'avais copié renvoyait précisément à l'article (le compte rendu de lecture) publié sur Ladies Room, plutôt que des extraits de Google, je crois qu'il est intéressant de lire l'intégralité (si ce n'est du bouquin, tout du moins du compte rendu). Or, ce n'est pas Ladies Room qui a une admiration pour ce bouquin... c'est un homme qui en a fait un compte rendu sur Ladies Room, parce que certains hommes se sentent touchés par ce genre de discours : enlever aux femmes leur suprématie biologique, ils se battent même pour ça (cf. les com's et le militantisme de certains pour la procréation assistée par des machines).

    Mais, je maintiens : taper sur des femmes, sous prétexte qu'elles sont "savantes", n'a jamais fait avancer la réflexion... à mon sens. C'est à mon avis servir une certaine idée du machisme... Comment dire que cette femme dit des conneries, qu'elle est à dégommer, alors qu'on n'a lu que le sous-titre de son livre ??? (souvent choisi par l'éditeur lui-même).

    Est-ce ça la science pas "savante" ???

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  14. Les hommes ont un zizi et ils arrêteront de dominer quand on le leur enlèvera ?
    Je cherche l'effet mirroir de la propostion pour une nouvelle libération des femmes quant à leur utérus !
    :-))

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  15. Ben Lucia, j'ai lu tout l'article de Ladies Room quand même hein ...
    Tu as raison, pour vraiment critiquer son bouquin, il faudrait le lire.
    Maintenant, ma référence à femme savante n'était pas ironique, elle est docteur en philosophie des sciences et j'ai forcément de l'estime pour ça.
    Mais ça ne l'empêche pas de proclamer des bêtises, parce que tout de même, "pour en finir avec le féminisme" ... (je rappelle qu'en moyenne les femmes cadres sont payées entre 25 % et 30 % de moins que les hommes, ne serait ce que ça) et même cette superbe phrase : "nos gènes ne sont PLUS du tout adaptés à notre mode de vie", ça, c'est énorme non ?
    C'est une phrase que j'aurais bien vue dans la bouche d'un Woody Allen en séducteur désabusé, mais dite sérieusement dans celle d'une philosophe en sciences ...

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  16. excellent post. tu touches à un sujet sensible. Les féministes des années 60/70 se sont battues pour que les femmes puissent faire la même chose que les hommes (à l'époque une femme ne pouvait pas ouvrir de compte en banque sans l'autorisation de son mari et plein de métier étaient interdits ou inaccessibles). avec quand même un certain succès même si il y a encore du chemin à faire dans ce sens.
    mais du coup les différences biologiques, qui représentaient des contraintes fortes (la contraception n'est devenue légale qu'en 67 je crois) ont été niées autant que possible.
    aujourd'hui je pense qu'il faut assumer et même revendiquer ces différences. je suis contente d'avoir un utérus et j'ai pris beaucoup de plaisir à enfanter, allaiter, materner.. je ne vois pas en quoi ce serait mal, ni en quoi ça autorise que les femmes gagnent moins que les hommes, ne soient que 18% à l'assemblée nationale

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  17. Tiens, j'ai trouvé ton blog.

    Je n'ai pas le temps tout de suite, juste le temps de te dire que ce que j'ai lu me plait totalement. Horreur de ces fausses évidences assénées par des décervelées.

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  18. Lucia Mel,
    Moi quelqu'un qui dit une connerie, qu'il soit homme, femme, trans... Ça me fait réagir. Et on n'a pas banni le livre. Il a certainement des passages intéressants. Mais zut, une universitaire pourrait éviter les caricatures, non ? Les phrases choc c'est bien pour les magazines people.
    Olympe,
    Merci de ta visite ! On est d'accord mais les différences on les connaît, assumons oui mais à quoi bon les revendiquer ? Moi qui suis une femme sans enfant, suis-je contente d'avoir un utérus, je me pose la question... Ça commence à craindre si on en vient à me dire que parce que j'ai un utérus, je ferais mieux de m'en servir, voilà pourquoi je ne tiens pas à le mettre en avant plus que ça :/
    (Tiens, j'écoute en ce moment même "le fils père", tu connais cette vieille chanson ? L'histoire d'un pauvre homme enceint...)
    Fleur d'hiver,
    Bienvenue !

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  19. @Audine : je ne l'ai pas lu non plus ce livre, mais je m'interroge. Dernièrement, beaucoup d'hommes se plaignent de leur pouvoir perdu (ils ne le disent évidemment pas comme ça), les femmes n'étant plus dominées autant (contraception aidant, et maîtrise des maternités, beaucoup de progrès ont été faits par rapport à ce que ma mère, par exemple, a vécu)les hommes revendiquent : ils veulent qu'on externalise la procréation, ils veulent des "femmes", et non "mères", porteuses (comme le clame si généreusement Nadine Morano, secrétaire d'état à la famille, et catho pratiquante) pour ne plus avoir des utérus biologiques dominants, ils veulent comme ils les appellent (aussi dans les com's de l'article de Ladies Room) des "utérus artificiels". Femmes, sachons-le, on nous stérilisera (on essaiera) s'il le faut pour ne pas nous laisser notre pleine liberté (car elle serait, avec une réelle égalité sociale, une suprématie). Il me semble que nous sommes sur ce chemin de l'exploitation des ventres, de la revendication de "maternité" des hommes, mais aussi de la prise de pouvoir (à égalité) des femmes. Sera-ce le prix à payer ? la perte de l'exclusivité à l'enfantement...

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  20. Bof, mais cela nous fait simplement revenir à la discrimination de base : vous les femmes vous enfantez, cela devrait être le contenu de votre vie. S'il y a des femmes pour qui ca l'est vraiment, cela veut seulement dire qu'elles rendent les armes et font contre mauvaise fortune bon coeur en se jetant à corps perdu dans la couche-culotte et le sex-toy mais il faut le reconnaître ces deux objets ne dépassent pas le niveau de la ceinture et même en se bouchant les yeux à l'emeri, on finit par s'en rendre compte ne serait ce qu'au moment d'entrer dans l'hospice de vieillards.

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