Mais pourquoi les professeurs des écoles demandent une augmentation ?
Perte de pouvoir d’achat des fonctionnaires : 9% depuis 2003
Augmentation en 2008 : 0.5% pour une inflation officielle de 2% ; pour les enseignants aucune revalorisation des salaires et au contraire diminution de plusieurs indemnités (division par deux de celle des remplaçants par exemple).
Hausse vertigineuse des prix : loyer : + 25% en 10 ans, fuel-carburant : +50%, alimentation : + 4.1%, EDF: +5% , GDF : + 2% etc…
Les profs ont-ils d'autres revendications ?
Oui, le retrait des contre-réformes :
relatives aux 108 h dont 60 h d’aide personnalisée et à la disparition de RASED (le réseau d'aide aux élèves en difficulté, composé d'enseignants spécialisés et de psychologues scolaires),
relatives au projet de création des EPEP (transformation des écoles en "établissements", proposition de loi devant être examinée en avril par l’Assemblée nationale),
relatives à la limitation du droit syndical et du droit de grève (loi SMA, service minimum d'accueil),
relatives à la masterisation, à la disparition des I.U.F.M. (instituts universitaires de formation des maîtres) et s’attaquant aux concours de recrutement dans la Fonction publique de l’Etat.
C'est tout ?
Il y a des revendications spécifiques à chaque académie. A Paris par exemple :
Restitution des 89 postes supprimés
Maintien des 72 postes RASED, aucune suppression, aucune sédentarisation
Aucun EVS et AVS (les personnes qui accompagnent et aident les élèves handicapés dans les écoles) au chômage en juin, maintien de tous les emplois
Il faut aussi souligner, chère camarade, que nos revendications sur l'emploi et les salaires rejoignent celles de nos camarades du privé. Tous dans la grève interprofessionnelle !
RépondreSupprimerBon ! Ca ira. Au boulot, maintenant.
RépondreSupprimerCa a le mérite d'être clair !
RépondreSupprimerMathieu,
RépondreSupprimerMerci de le rappeler ! Je suis restée très profo-prof dans ce billet, à part pour le soutien aux AVS (mais qui est en lien avec nos conditions de travail aussi !). Je ne peux pas trop parler pour les autres, juste montrer du doigt la tendance actuelle à la suppression de postes dans des secteurs de services à la population, où l'on a besoin de moyens, et les licenciements abusifs dans des secteurs qui marchent...
Nicolas,
Ouf !
Audine,
Tant mieux, c'était le but.
en tant que prof du privé (formatrice) à 25h de cours par semaine, 5 semaines de congés payés par an, et 1700 euros (net) par mois, j'aimerais dire : je vous soutiens à 100 % le 19, mais moi je ne pourrai jamais faire grève, alors le droit de grève ? défendez-le, ok, mais allez plus loin... (faites tomber ce gouvernement !)
RépondreSupprimer@ Lucia Mel : je me permets de réagir, parce que je pense qu'il est impossible de faire tomber un gouvernement seul. C'est par une mobilisation massive qu'on pourrait arriver à un truc pareil...
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